Qu’est ce que la criminalité juvénile ?

Le terme de « criminalité juvénile » désigne un certain nombre de comportements punissables commis par les jeunes de moins de 18 ans.

Le comportement criminel d’un jeune peut traduire un certain un besoin, propre aux adolescents, d’expérimenter et d’explorer les limites. Parfois, ces délits sont à caractère raciste ou doivent aider à assumer un style de vie (trop) couteux. Certains jeunes commettent des délits pour ne pas détonner dans un groupe où le comportement délinquant est la norme.

Les enquêtes montrent que les trois principales activités criminelles sont :

  1. le resquillage
  2. le vol
  3. le vandalisme

Il est intéressant de noter, en outre, que seul 2 % à peine des jeunes commettent des actes criminels. Les affirmations selon lesquelles la criminalité serait plus importante chez les jeunes d’aujourd’hui méritent donc d’être nuancées.

Phénomènes

Comportement dérangeant de jeunes qui traînent dans les rues

Les adolescents et les jeunes aiment « traîner » ensemble. En groupe, ils peuvent se montrer les uns aux autres l’étendue de leurs capacités et de leur audace. Ces moments s’accompagnent souvent de bruit : les jeunes écoutent de la musique ou roulent à mobylette.

Ces comportements sont en général très éloignés de la véritable criminalité. Il se peut évidemment qu’un certain nombre de jeunes s’engagent dans une voie criminelle et en entraînent d’autres avec eux, mais cela ne concerne jamais la majorité. Traîner dans la rue a surtout pour effet d’importuner les habitants du quartier et les passants. L’on peut aussi se demander si cette gêne ne s’explique pas en partie par une diminution du seuil de tolérance des adultes vis-à-vis des jeunes.

Les jeunes préféreraient en général que les adultes sortent de chez eux pour leur parler avec respect. La majorité d’entre eux savent qu’ils peuvent être bruyants et essayent d’y faire attention.

Criminalité de rue

La plus grande forme de criminalité de rue chez les jeunes est le racket. Le racket est un type de vol par lequel l’auteur, usant de menaces de violence, qu’il met à exécution ou non, extorque le bien d’une personne dans la rue. Ce délit ne s’accompagne pas nécessairement d’une véritable violence.

Le « steaming » est une variante contemporaine du racket pratiquée par les jeunes. Le steaming a lieu dans la rue, avant ou après l’école. Des groupes de deux à quatre jeunes, voire parfois plus, encerclent un autre jeune, l’humilient, le menacent et exigent de l’argent, des bonbons ou des cigarettes. De nombreuses victimes n’osent pas déposer plainte pour racket ou prétendent ne pas connaître les auteurs. En général, ils les connaissent mais n’osent rien dire par peur de représailles. Les auteurs de « steaming » ont souvent entre 15 et 17 ans.

« Happy slapping »

La forme de criminalité juvénile la plus récente consiste à pratiquer le « happy slapping ». Une personne choisie au hasard est rouée de coups par un groupe (généralement de jeunes) pendant qu’une autre personne enregistre tout au moyen d’une caméra, souvent d’une caméra de téléphone portable. Ensuite, les auteurs placent les images sur Internet, pouvant ainsi comparer, en s’en vantant, les performances des uns et des autres lors de l’agression.

Parfois, le « happy slapping » prend des formes encore plus dangereuses qu’une volée de coups : on trouve également sur Internet des films de vols et de viols.

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